Rien ne signalait la bonne Péniche au milieu des autres ! Même pas de fumeur dehors tellement on se les pèle... Je la trouve enfin, juste au moment où les DEAD ASTROPILOTS posent leur spacecraft dans la cale. Oublié le froid sibérien ! Leur electro bien rock nous a vite fait oublier que dehors des ours blancs batifolaient dans la Deûle et que des rennes avaient envahi le Champ de Mars.
On ne sait toujours pas, foi de Batman, s'ils tiennent de Buck Rogers et Wilma Deering ou Valérian et Laureline mais mais leurs aventures sont tout aussi excitantes. Pas de pistolet laser désintégrateur, ni de canon moléculaire, des guitares et de l'électronique sonique. Et Rachel lovée autour de son micro devenu barre de Pole Dance fouettée par la guitare et vibrant sur les beats des machines. Il faut être Batman pour garder son intégrité... Et leur envolées sont à cette image, on s'attache à la voix enjôleuse, à la guitare débridée qui se dédouble parfois et au tempo bien chaud. Un clin d’œil à Hendrix nous ramène sur terre avant sa transformation en super nova, et quelques parsecs plus loin, profitant que la gratte se dédouble, les DEAD ASTROPILOTS en ont profité pour s'offrir un Sex beat qui coulait de source. Mais tout voyage à une fin. Un Jérôme Moucherot aux platines veillait à ce que la chaleur ne retombe pas avant l'arrivée d'un groupe dont j'ai oublié le nom dès la première chanson. Mais incapable de dire si le froid a envahi la Péniche, ma batmobile m'emmenait vers de nouvelles aventures.