|
Tournai,
le 13 février 2010
Un concert à Tournai pour Haïti ! Avec un paquet de groupes passant de la chanson française au métal en n'oubliant pas les danses folkloriques... Une fête familiale comme seuls les belges savent organiser même dans des conditions climatiques qui empêchent mon chat de courir la chatte dehors... Et moi aussi d'ailleurs, et je l'avoue, ce n'est pas la solidarité à Haïti qui m'a tiré de mon canapé (mon chat m'en veut toujours d'ailleurs de l'avoir réveillé) mais les MOMO LAMANA qui s'étaient glissés dans le programme, ce duo rock and roll valant très largement une sortie dans le grand froid et...
...fait aussi oublier les difficultés de se garer dans cette ville perpétuellement bondée... Et après moult péripéties, on se retrouve enfin place Astrid sous un chapiteau avec 4 pelés, 3 bourrés et 2 tondus... Les malheurs d'Haïti ne rameutent pas grand monde, du moins dans ce chapiteau car paraît-il, celui de la Grand'Place bordée de troquets était mieux rempli, place Astrid, il n'y a pas de bar... Mais à 20h30, les MOMO LAMANA étaient là pour apporter leur pierre à Haïti. Et ce n'est pas tous les jours que l'on arrive à croiser ce duo qui singulièrement me fait penser Poison Ivy et Lux Interior. La scène est un peu grande, la lumière est digne des grandes salles, un peu dure même et le décor, un drapeau d'Haïti et une banderole de l'UNICEF, ne sonne pas trop rock and roll. L'absence ou presque de public n'a aucunement gêné les MOMO LAMANA habitués à répéter dans une cave face à la chaudière (pour la chaudière, j'extrapole), au contraire, ils ont donné un excellent concert empruntant le meilleur de leurs 2 albums sans oublier les 2 reprises phares que sont Mata Te et Bambino chantés par Momo. Une basse (Momo), une guitare (Lamana), un clavier partagé entre Momo & Lamana et une boîte à rythme, le tout sous l'ombre inspiratrice de CRAMPS, de RAMONES ou d'un SUICIDE se trémoussant sur des rythmes hypnotiques béruriers. Les compos en deviennent diablement efficaces même sous un chapiteau trop vide. Un bon trois-quart d'heure de plaisir et même si on ne faisait pas la queue au bar, on n'a pas eu le temps ni même l'idée d'aller chercher une bière mais on n'a pas oublié un bifton pour Haïti en partant.
 momolamana201.jpg
|
 momolamana202.jpg
|
 momolamana203.jpg
|
 momolamana204.jpg
|
 momolamana205.jpg
|
 momolamana206.jpg
|
 momolamana207.jpg
|
 momolamana208.jpg
|
 momolamana209.jpg
|
 momolamana210.jpg
|
 momolamana211.jpg
|
 momolamana212.jpg
|
 momolamana213.jpg
|
 momolamana214.jpg
|
 momolamana215.jpg
|
 momolamana216.jpg
|
 momolamana217.jpg
|
 momolamana218.jpg
|
 momolamana219.jpg
|
 momolamana220.jpg
|
 momolamana221.jpg
|
 momolamana222.jpg
|
 momolamana223.jpg
|
 momolamana224.jpg
|
 momolamana225.jpg
|
 momolamana226.jpg
|
 momolamana227.jpg
|
 momolamana228.jpg
|
 momolamana229.jpg
|
 momolamana230.jpg
|
|
|