SCOTTLAND SCOTTLAND ne cherche absolument pas à faire dans l'écossais mais dans du (bon) BON SCOTT pur jus avec énormément de talent. Il suffit de fermer les yeux et on replonge avec délices dans la première moitié des années soixante-dix à l'époque où les Let's There be Rock et High Voltage envahissaient les « boums » donnant un souffle nouveau aux Smoke on the Water, la Grange and co. Le mimétisme musical est parfait. Certes on aurait aimé un son énorme comme pour les vrais, mais on aurait aussi aimé une foule bien plus compacte pour soutenir ce groupe qui fait se fout de la nostalgie en affirmant haut et fort que ce rock là est éternel. Ouvrir les yeux ne change pas grand chose à la donne. Bien sûr ANGUS YOUNG n'arpente pas la scène de long en large. De même, BON SCOTT ne ressemblait pas au chanteur de SCOTTLAND, mais sa présence scénique et sa voix faisait presque oublier l'original ! Tous les tubes sont passés, tout les présents ont chanté et les absents ont tout raté. D'ailleurs, on en voulait encore, obligeant SCOTTLAND à revenir deux fois bien que c'était absolument pas prévu, les horaires sont à tenir. |
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JEFF SCOTT SOTO La surprise de ce RAIMES FEST DAY TWO vînt assurément de JEFF SCOTT SOTO, chanteur américain très bien entouré, faisant dans un hard rock ricain pur jus. S'emparant de tout l'espace de la scène, JEFF SCOTT SOTO offrit un show époustouflant, ne se gênant pas de reprendre en musclant les riffs, des trucs comme Staying Alive ou du QUEEN, mélangeant sans vergogne disco, funk et hard rock. Pas de doute, JEFF SCOTT SOTO et ses acolytes assurèrent et relèguèrent dans les profondeur de l'oubli le groupe précédent dont je dois taire le nom sous la menace. Et pourtant le hard-rock ricain, un des rares apports des tristes années 80 n'appartient pas à mes préférences ! Mais JEFF SCOTT SOTO est bien une grande exception qui confirme ma règle. |
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The GATHERING La fin approche, la température tombe, on commence à se les geler quand ANNEKE en brune et le reste de THE GATHERING montent sur scène. Personnellement, je n'ai jamais accroché à THE GATHERING, n'arrivant pas à me laisser pénétrer par leur musique pseudo planante. Cela me fait penser à MILA MAR , une égérie allemande pleine de succès au delà du Rhin. Musicalement, les musiciens et ANNEKE sont au top. Sa voix est d'une justesse à faire pâlir un bon nombre de chanteuses. Mais quelle musique linéaire en dehors de rares morceaux plus pêchus. Certains aiment, d'autres s'emmerdent et la présence scénique ne rattrapait cette linéarité, on bougeait peu sur scène, en tout cas pas assez pour se réchauffer. Par contre, le public et les photographes dont les affreux flashs crépitaient sans cesse, étaient aux anges. Je dois être dans l'erreur, mais l'effet ANNEKE ne prend pas sur moi. |
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