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TEENAGE MOONLIGHT BORDERLINERS
Tournai,le Water Moulin, le 29 mai 2010
Je devais être à Berlin et voir un concert au squatt Köpi et grâce à easyjet, je me retrouve à Tournai dans un bain de couleurs, au Water Moulin, face aux TEENAGE MOONLIGHT BORDERLINERS et aux Thee VICARS... Vive l'avion ! Musicalement, je n'ai sans doute rien perdu, quant au dépaysement, la bourgeoise Tournai n'est pas la sulfureuse Berlin mais elle réserve des surprises comme toutes les BCBG.
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On avait nos aises avec les TEENAGE MOONLIGHT BORDERLINERS, on arrivait à respirer, à ne pas se faire happer par les rouges / jaunes / bleus et verts qui transformaient la scène en palette de peintre animées. Finalement, on avait bu notre petit lait. L'arrivée des Thee VICARS a carrément changé la donne. D'un coup la salle s'est remplie, bien remplie même, d'un coup, la chaleur a fait un bon, d'un coup, je me suis retrouvé coincé entre les halogènes brûlants et des pieds de micro. Effet Thee VICARS ! Ces sales gosses, des presque encore poupons à qui on donnerait le bon dieu sans confession, ont reçu le don de faire hurler les instruments, du moins ceux qui se branchent sur le courant et de transmettre des décharges rock and roll qui vous secouent transformant vos soubresauts en danse de Saint-Guy hautement contagieuse. Leur credo, du rock and roll de papa-maman mal dégrossi mais joué avec finesse à la vitesse de la lumière. Une pratique hautement répréhensible qui transforme les Jours Heureux en enfer sonore, Easy Rider en promenade de scooters, qui vous explose en trois accords et convertit un public béat en une masse grouillante fusant dans tous les sens. Drôle de vicaires... Et tout ça dans une ambiance lumineuse psychédélique quasi magique, la même qui en a rendu fou plus d'un quand ils tentaient de la saisir avec leur pinceau... Pas moyen de s'en protéger, j'ai résisté un bon moment avant de me faire happer par le maelström sonique, aspiré par un public incontrôlable pour refaire surface à côté du bar. Il était temps de se laisser aller, de laisser mon canon reprendre ses esprits.
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